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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 13:29

 

Les élèves de l'école privée de Saint-Hilaire de Chaléons ont travaillé cette année sur l'ouverture à la différence. Dans ce cadre, ils sont venus à la rencontre des élèves de maternelle, CP et CE1 de l'ESEAN pour participer aux ateliers sciences encadrés par des étudiants de l'école des Mines. Les thèmes abordés ont été aussi variés que les aimants, l'électricité statique, flotte ou coule...

 

Voici quelques photos de cette journée :

 

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Après cette rencontre, les enfants se sont retrouvés à nouveau le 8 avril 2014 dans le cadre d'une journée humanitaire réunissant 1200 enfants. Les CP, CE1, CE2 ont réfléchi au sujet suivant :  "les enfants malades et/ou porteurs d'un handicap".

A travers de multiples ateliers, ils ont découvert et vécu le monde du handicap, qu'il soit visuel, auditif, cognitif ou moteur.

 

 

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"Ecouter" la lettre, le mot, que quelqu'un dessine dans le dos.

 

 

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Utiliser nos mains et mimer pour faire comprendre un mot, un message.

 

 

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Oser, essayer, persévérer pour apprendre, pour réussir.

 

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Vivre, pour un instant, la vie d'une personne en fauteuil et s'ouvrir.

 

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Créer des liens.

 

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Etre ensemble...

 

Merci à tous !

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 10:11

Bonjour

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 09:46

Découvrir le monde, son histoire autrement...

 

Les élèves de l'ESEAN se sont essayés à l'exercice passionant du journalisme. Tout en faisant des recherches en histoire et géographie ils nous offrent des articles divers et variés sur le monde et l'actualité qui nous entourre. De la coupe du monde à la découverte de la communauté des Bajaus, ils nous offrent des articles de qualité.

 

Vous trouverez des artciles sur: le Brésil, une puissance émergente aux pieds d'argile, la coupe du monde de football reflet de l'enrichissement du Brésil, rendez-vous en terre inconnue avec les Bajaus...

 

L'équipe des historiens géographes

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 13:19

 

Des étudiants de l'Ecole des Mines ont proposé aux élèves de l'ESEAN des ateliers en sciences : les couleurs, l'air et le vent, le sel.

 

Voici les photos des expériences : 

Les petits géants ont bien travaillé ! Les voici à l'oeuvre :

 

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  Après les expériences, on passe au cours :

 

 

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Encore un immense merci aux étudiants !

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 11:52

 

Dernière soirée d'octobre

 

Fantômes et Sorcières ont quitté leurs abris

Dans la nuit froide et noire ils sont partis sans bruit.

Ils se rendent là-bas dans le grand cimetière
Avecque dans la tête des idées meurtrières.

Tous les bruits dans la nuit font vibrer les Esprits,
Je tremble et je frémis quand le vent passe et crie.


Ce soir c'est Halloween, demain tout s'ra fini.
Fantômes et Sorcières rentreront au logis.

 

E. E.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 11:46

 

 

L'automne

 

Bien des poètes jusqu'ici
Furent inspirés par l'automne
Cette saison très monotone
Malheureusement faite de pluie

Parfois il ne fait pas beau temps
Cela est bien peu important

Il pleut aussi des feuilles mortes
Qui tombent devant notre porte.

 

A. M.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 15:53

      Il y a très très longtemps, la girafe avait un cou de taille modeste. De ce point de vue là, elle ressemblait beaucoup aux autres animaux. On lui trouvait surtout un lien de parenté avec le lama ou la chèvre. Voilà ! elle ressemblait à une chèvre beige avec des taches rousses.
    Un jour, en mangeant des feuilles, tandis qu'elle baissait la tête dans un arbuste, la girafe se bloqua le cou. Elle  demanda de l'aide et elle trouva le lion qu'elle supplia de la secourir. D'abord le lion refusa d'y toucher puis ayant pitié de cette pauvre bête, il se dévoua. Il se mit alors à tirer, tirer, tirer, sur le cou de son amie la girafe. Celui-ci se débloqua mais dans le même temps il s'allongea de plusieurs mètres.
    Et c'est depuis ce jour que la girafe a un si long cou. Elle ne risque plus de se le bloquer car elle va chercher les feuilles tout en haut des arbres.

F

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:59

Les élèves du groupe Lycée ont travaillé sur le thème de la fraternité. Suite à ce travail, il leur a été demandé d'écrire un texte dans lequel une personne faisait preuve de solidarité à l'égard de quelqu'un d'autre.

 

 

Chloé est une jeune institutrice comme les autres, elle enseigne dans un petit village du nord de la France. Dans sa classe où il y a 24 élèves, il y a un petit garçon qui s'appelle Abdou. Il a des problèmes de lecture car le français n'est pas sa langue d'origine. Il est africain, il vient de Somalie.

Un jour, Chloé est désespérée par les difficultés d'Abdou : toute la journée, il lui a semblé perdu. Alors la sortie de l'école, elle va le voir et lui demande si ses parents peuvent se rendre à l'école pour qu'elle leur parle. Le petit garçon rentre chez lui. Mais il n'a pas un chez lui comme ceux des autres enfants : il est hébergé avec sa mère par des bénévoles car ils sont arrivés en France il y a peu et sans aucun bagage ou point de chute. Ils vivent tous les deux avec un couple qui a la quarantaine, ils les ont rencontrés dans une association qui leur est venue en aide. Ce jour-là donc, il demande à sa mère d'aller voir son professeur le lendemain. Alors que les deux femmes commencent juste à tenter de communiquer à moitié en anglais, à moitié par signes, la police, appelée pour une affaire de routine apparaît dans l'école. En voyant cela, la mère d'Abdou part en courant car elle a peur.

Chloé ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle se met à chercher dans le dossier de son élève où habite la mère d'Abdou pour tenter d'éclaircir le mystère qui a eu lieu, mais elle ne trouve rien. Alors elle commence à s'interroger : pourquoi cette femme a-t-elle eu peur ? Peut-être a-t-elle besoin d'aide. Mais où la retrouver ? Et puis elle a une intuition, elle se rend à l'association de défense des sans-papiers de son quartier et se met à interroger. Effectivement, Abdou et sa maman son passés par là. Comme elle a l'air de vouloir aider, on lui donne l'adresse du couple qui les héberge. Là, la mère d'Abdou, en présence d'un interprète de l'association, lui raconte tout depuis le début, qu'elle est venue ici à cause de tensions dans son pays, qu'elle a déjà perdu son mari, froidement assassiné car il refusait d'aller dans l'armée des insurgés, et sa fille qui a été enlevée. Le voyage a été long, dangereux, fatigant mais elle a eu la chance, à son arrivée en France, d'être aidée par des militants. Elle n'a pas de papiers, elle doit se cacher car elle peut être renvoyée en Somalie.

Chloé entrevoit des difficultés qu'elle ne soupçonnait pas, elle imagine cette vie si différente de la sienne. Et assez naturellement, sans qu'elle sache pourquoi, elle veut aider cette femme. Alors un projet naît en elle : elle apprendra à parler et à lire le français à Abdou et à sa maman. Et tous les jours, après le travail, pendant des mois, elle vient les retrouver. Et puis un jour, en arrivant, la mère d'Abdou lui dit en français : « Nous avons reçu une lettre de la Préfecture nous donnant le droit d'asile. Merci de nous avoir aidés. »

 

Gwendoline

 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:18

Les élèves du groupe Lycée ont travaillé sur le thème de la fraternité. Suite à ce travail, il leur a été demandé d'écrire un texte dans lequel une personne faisait preuve de solidarité à l'égard de quelqu'un d'autre.

 

Je m'appelle Clémence, j'ai dix-neuf ans, nous sommes le 4 juillet 1941.

 

Depuis hier, les Boches sont dans le village, ils sont à la recherche de juifs hors la loi, ou de personnes les aidant. J'ai entendu dire par une vieille du village, qu'ils étaient brusques, méchants, qu'on devait être coopératif pour que ça ce passe bien. Un jeune garçon qui s'était rebellé, a été touché par une balle dans le mollet, et il a tellement perdu de sang, qu'on a dû l'amputer.

 

Aujourd'hui, on a frappé brusquement à ma porte, d'un ton agressif et avec un accent prononcé on m'a demandé d'ouvrir. J'ai ouvert gentillement, les hommes qui se tenaient là nous ont demandé nos papiers. Tout est en règle, je ne me suis pas fait de soucis. Un frisé (comme les appelait mon père), m'a caressé la joue d'une façon très perverse et en regardant mon décolleté il a baragouiné je ne sais quoi. Ils ont fouillé la baraque, vidé les placards, déchiré mes draps. Ma maison est comme si un ouragan était passé. Nous sommes chrétiens, ils n'ont rien trouvé, mais il nous ont tué deux bêtes, pris des vêtements, et de la nourriture.

 

Après avoir tout rangé -c'est vraiment dur de s'occuper de toute une maison et des bêtes seule- j'ai laissé Isabelle dormir. Du haut de ses cinq ans, je me demande de quoi elle se rend compte, j'espère que j'arrive à lui donner autant d'amour que maman. Je ne dis rien mais elle me manque, c'est dur.

 

Après le passage des Boches, Franck est reparti travailler pour l'après-midi, chez la voisine un peu plus haut. J'ai donc décidé d'aller m'occuper des animaux. En rentrant dans la grange, j’ai entendu un bébé pleurer et une femme chuchoter pour le rassurer. Je me suis approchée avec une fourche et la jeune fille apeurée m'a suppliée de ne pas la tuer. Je lui ai demandé ce qu'elle faisait là, et elle m'a raconté son histoire. Elle aussi sa mère est morte, tuée par des Allemands car elle portait l'étoile, son père, lui, est dans un camp. Elle ne sait pas comment mais elle a réussi à s'échapper avec sa petite sœur Mathilde. Elle s’appelle Anne, elle a un an de moins que moi. Prise de panique, je n'ai pas su quoi faire, j'ai eu envie de me sauver moi et de lui dire qu'elle devait s'en aller pour ne pas avoir de gros soucis. Mais dans ses yeux elle m’appelait au secours. Je ne pouvais pas la laisser avec sa sœur subir les barbaries de ces Allemands. Je l'ai emmenée à la maison, on a rempli une bassine d'eau chaude pour qu'elle puisse faire sa toilette, je lui ai fait une teinture blonde et lui ai donné des vêtements que maman avait laissés après son décès.

 

Je ne sais pas comment ça va se passer, ce qu'on va faire, comment Franck va réagir. Mais je sais que cette fille a besoin de moi et si moi je ne l'aide pas, qui le fera ? Comment allons-nous nous débrouiller face au autorités ? Comment la vie avec ces deux inconnus va-t-elle se passer ? Et papa lui va t-il bien ?

 

Clémence

 

 

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 16:27

    Il était une fois une punaise qui s'appelait Caroline. Elle vivait dans un bureau en plein Wall Street. C'était quelques années avant l'apparition des ordinateurs dans les bureaux.
    Elle menait une vie paisible avec Agathe l'agrafeuse, sa meilleure amie, et les crayons, les post-it, bref tout le barda. Un jour, on amena un ordinateur et on mit tous les outils dont a besoin un parfait employé de bureau à la poubelle. Seules quelques punaises, Agathe et peu de crayons survécurent à la purge. Caroline fit partie des survivants.
     Pour venger leur amis déchus, les chanceux épargnés se rebellèrent. Ils se concertèrent et décidèrent d'utiliser les armes que la nature leur avait données pour détruire l'ordinateur. Caroline piqua, piqua et repiqua avec son aiguille les touches du clavier. Agatha heurta à plusieurs reprises l'écran maudit. Les post-it allèrent se coller sur le ventilateur de l'unité centrale pour tenter de l'étouffer. Mais l'ordinateur, poussé dans ses derniers retranchements, déclencha son alarme antivol ce qui eût pour effet d'arrêter les vengeurs dans leur élan. Revenu en courant à son poste et cherchant comment faire cesser la sonnerie stridente qui retentissait, le propriétaire de toute cette papeterie débarrassa son bureau  et enferma les rebelles à double tour dans l'armoire, sans savoir qu'il avait justement mis le doigt sur la source du problème.
    Frustrée, déçue et en colère, Caroline jura et pesta ; Agathe cria : « ASSEZ ! Si on continue comme ça à râler on ne sortira jamais de cette armoire !
-T'as raison, dit Caroline, on va ouvrir cette armoire de malheur et  débrancher  cet ordinateur du courant. » Tout le monde acquiesça à cette bonne idée.
    Les trombones se mirent à crocheter la serrure avec volonté. Et, au bout de trois jours  la porte sauta. La bande furieuse se précipita sur la prise de courant, l'ordinateur les supplia de ne pas le réinitialiser et leur proposa de négocier. Après d'âpres discussions, il promit qu'il tomberait au moins trois fois en panne par mois.
    C'est ainsi que la paix s'installa parmi les protagonistes. Avec le temps, ils apprirent même à s'apprécier, d'autant plus que les vieux objets du bureau n'étaient finalement pas si mécontents que ça d'avoir pris leur retraite.

Timothée

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